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26 septembre 2011

Le massacre oublié de villages chrétiens par des paysans musulmans au Nigéria

Des paysans musulmans ont attaqués dans le centre du Nigéria près de Joss 3 villages chrétiens, faisant au total environ 500 morts en mars 2010. Voici quelques vidéos et faits (Attention; certaines images peuvent heurter les plus sensibles):













Voir les 2 premières minutes de cette vidéo:


La blogosphère sous le choc face aux violences... par france24

Les autorités de l’État central du Plateau ont affirmés que plus d’une centaine de villageois chrétiens ont été massacrés dimanche matin au sud de la ville de Jos, pour des raisons encore inconnues. Afin de prévenir une extension du conflit, l’état d’alerte a été décrété dans la région.
Des survivants ont déclaré à Reuters que le village de Dogo Nahawa avait été attaqué durant la nuit par des paysans musulmans de l’ethnie Fulani. Ces derniers auraient ont tiré en l’air pour faire sortir les villageois, pour ensuite les massacrer à coups de machette.Le correspondant de l’agence qui s’est rendu à Dogo Nahawa a aussi recensé une centaine de corps entassés en plein air.
« Il y a eu une attaque à Dogo Nahawa (…) les gens ont été tués par dizaines, la plupart sont des femmes et des enfants, dont certains ont moins d’un an. De nombreuses maisons ont été brûlées, c’est maintenant un village fantôme », a indiqué à l’Agence France Presse une source du gouvernement de l’État du Plateau, qui a demandé l’anonymat.
Les informations demeurent toutefois incomplètes. Le responsable de la Ligue des droits de l’Homme à Jos, une organisation locale, Shamaki Gad Peter, a déclaré que trois villages avaient été attaqués et que de nombreuses victimes avaient été attaquées à la machette et brûlées. Le bilan des victimes pourrait donc être beaucoup plus élevé.
La région est régulièrement le théâtre de violences interethniques ou interconfessionnelles.
En janvier dernier, des affrontements entre chrétiens et musulmans ont fait plus de 300 morts dans cette région, située à la charnière entre le Nord, à majorité musulmane, et le Sud, à prédominance chrétienne.
Ce massacre illustre l’instabilité du pays et le manque d’autorité centrale. Il s’agit d’une bien mauvaise nouvelle pour le président intérimaire Goodluck Jonathan qui tente d’asseoir sonutorité sur le pays, à un an de l’élection présidentielle.
Le président en titre, Umaru Yar’Adua, qui est rentré d’Arabie saoudite après trois mois de soins, n’est toujours pas en mesure de reprendre les commandes.
Ces attaques ont été perpétrées par des éleveurs de l’ethnie fulani majoritairement musulmane, contre des Berom, une ethnie sédentaire majoritairement chrétienne. Elles s’ajoutent à la longue série de violences et d’affrontements dans le pays déclenchés en 2000.
L’État du Plateau se trouve au croisement du Nord musulman et du sud chrétien. Les tensions sont vives entre les communautés pour le contrôle de ces terres fertiles.Aujourd’hui des dizaines d’étudiants ont manifesté à Jos pour protester contre ces tueries. Toutes les forces de sécurité sont placées en alerte maximum pour éviter tout nouveau massacre et toute volonté de représailles.
En France, par la voix du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, a fermement condamné “les graves violences qui ont frappé les communautés villageoises”
Sources: Bivouac-id.com

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